Sortie du confinement : quel traitement ?

Quel traitement utiliser pour la sortie du confinement ? La bithérapie (Plaquénil+Zytromax) du Pr. Raoult ou la monothérapie (zytromax seul ) ?Les deux ont un effet préventif identique (supérieur à 90 % sur la survenue des complications nécessitant une hospitalisation). Les 10 % restant sont liés aux co-morbidités et à l’âge, incontournables dans la survenue de complications.

Pour des raisons de querelles de chapelles, depuis que nous savons que l’usage d’un antibiotique marche, beaucoup d’opposants épidermiques à Didier Raoult vont proposer la monothérapie : mais attention pas n’importe quel antibiotique. À moins que le tant attendu essai Discovery ne nous sorte « le remède miracle » qui bien entendu « coûtera un bras »…

1°) À ce niveau, nous devons préciser que tous les antibiotiques ne peuvent être efficaces : il n’y a qu’à écouter le vécu du docteur Hamon, président des médecins libéraux, qui avait pris, lorsqu’il avait ses premiers symptômes de l’ampicilline pendant 4 jours sans du tout sentir d’amélioration.

Notre hypothèse, quand à l’origine de l’amplification de la réplication virale à l’origine des complications (cf. brevet EP0649473B1), est bien celle d’une coopération d’une bactérie opportuniste avec un virus respiratoire ; dans notre validation in vitro nous avions un mycoplasme capable de booster (x100) un RSV. In vivo, nous avions des mycoplasmes avec des virus HIV, donc pas n’importe quelle bactérie, soit un Mycoplasma Pneumoniae, soit un Chlamydiae Pneumoniae, germes n’ayant pas de paroi et donc totalement insensibles aux beta lactamines (dérivés de la pénicilline). Ils sont par contre très sensibles aux néo Macrolides (Azithromycine).

2°) Pour les praticiens obsédés des effets secondaires du plaquénil associé à l’Azithromycine (genre Roselyne Bachelot) : ils ont été formatés par tous les mauvais retours terrain du centre de surveillance de Nice, signalés sans même préciser s’il s’agissait du traitement proposé par l’IHU sous prescription médicale et après examen cardiaque, ou s’il s’agissait d’automédications ou encore de co-morbidités. Ils préféreront la monothérapie plutôt que la bithérapie. Toutefois, il faudra tenir compte qu’il n’y aura pratiquement pas de chute virale (seule la bactérie « coopérante » est touchée) ce qui obligera à garder après le traitement un « isolement » de 14 jours, au lieu de 5 à 6 avec la bithérapie qui fait beaucoup plus chuter la charge virale du malade, le rendant moins contaminant.

3°) La bithérapie est aussi très indiquée chez des patients Covid19 positifs qui présentent des signes de dérèglement immunitaire (secondaires au virus ou au Mycoplasme), de type maladie auto immune avec des anti corps anti DNA associés à des signes dermatologiques ou autres.

En effet, le Plaquenil (hydroxychloroquine), molécule très utilisée dans les lupus sera dans ces cas très utile.

4°) l’usage préventif d’une Héparine de bas poids moléculaire (Aritrza) associée à la bi ou à la mono thérapie sera fort utile notamment chez les sujets présentant des co-morbidités (Diabète, obésité, immunodéprimés, maladies de crohn, hypertendus), sujets beaucoup plus sensibles aux complications d’ordre hématologiques (coagulopathies de type micro embolies). Ces patiens doivent être hospitalisés dès les premiers signes respiratoires.

Ces traitements préventifs, donnés par le médecin de ville dès le début des premiers symptômes, doivent faire chuter le taux de mortalité au niveau de celui de la grippe, et ce même sans vaccin (contrairement à la grippe). Nous n’arrêtons pas toute notre activité pendant les épidémies de grippe, donc le « déconfinement sécurisé » dès le 25 avril avec un taux de mortalité prévisionnel au niveau de celui de la grippe doit se dérouler sereinement. Cette nouvelle période de « cohabitation citoyens/virus » sécurisée par les traitements cités nous permettra d’arriver beaucoup plus rapidement à une immunité collective dans l’attente du vaccin.

« Le confinement ne stoppe pas la maladie, il la retarde !!! »